Textes

Absurdité

Même si nos âmes ne sont plus enlacées
de notre flamme ne sommes pas lassés
et si le drame, brutalité
petite flamme, impulsivité

mais c’est idiot c’est une absurdité
de faire des drames par impulsivité
même si ton âme chavire

mais c’était avant qu’il fallait cela
écrire tant, cela va de soi
car dans le vent il s’envoyait la foi
aussi souvent y rougeoyait la joie

mais c’est idiot c’est une absurdité
de faire des drames par impulsivité
même si ton âme chavire
à chaque mieux, chaque pire

mais c’est idiot c’est une absurdité
de faire des drames par impulsivité
même si ton âme chavire
à chaque mieux, chaque pire
apprend des cieux le calme à imiter.

c’est idiot, surdité
de faire des drames si vite et,
si ton âme chavire
à chaque mieux, chaque pire

une fois de plus le coeur tu as cassé,
et puis en sus ce qui ne peut s’effacer,
de tes belles plumes suis lassé,
ce que nous fûmes là s’en est assez.

c’est malheureux mais les gens ici bas
ne font que peu, peu de cas de tout ça
un jour heureux un jour au plus bas
étendent à ceux qu’ils aiment leurs aléas.

si ton âme chavire à chaque mieux chaque pire

c’est idiot, c’est une absurdité
de faire des drames si vite et,
si ton âme chavire
à chaque mieux, chaque pire

mais c’est idiot c’est une absurdité
de faire des drames par impulsivité
et si ton âme chavire
à chaque mieux, chaque pire
apprend des cieux le calme à imiter.

si ton âme chavire

 

 

Brasser de l’air

Brasser de l’air, vendre du vent,
mettre aux enchères nos sentiments
et laisser faire, le plus offrant,
brasser de l’air vendre du vent

brasser de l’air, du vent
et laisser faire

tout m’indiffère je cerf-volant
bon gré je gère, bon an mal an,
je volontaire mais serre les dents,
brasser de l’air, vendre du vent

et laisser faire le plus offrant
brasser de l’air, vendre du vent,
brasser de l’air, vendre du vent,
et laisser faire le plus offrant

qu’est ce qui me prend, préférer taire,
ce que l’on ressent, pelotes de nerfs
rongeuses de sang,
montent au cratère du palpitant
brasser de l’air

brasser de l’air vendre du vent mais
brasser de l’air vendre du vent mais
et laisser faire

prendre la mer par mauvais temps
se laisser guider par le sextant
qu’il nous faudrait une boussole
trouver le nord le sud l’épaule
sur laquelle nous reposant
bien trop souvent

brasser de l’air, vendre du vent,
mettre aux enchères nos sentiments
et laisser faire, le plus offrant,
brasser de l’air vendre du vent

les pieds sur terre, pas de géants
pour se défaire de ce néant
sans être amer dorénavant
un coeur de pierre se fait volcan
brasser de l’aire vendre du vent

brasser de l’air, vendre du vent,
et laisser faire
brasser de l’air, vendre du vent mais
brasser de l’air, vendre du vent,
et laisser et laisser faire.

 

 

Mots pour Maud

Toujours je passe, jamais ne te vois
de guerre lasse, un peu de joie,
les jours d’angoisse, de peu de foi
je perds ma glace quand je te vois

car de belle sorte, le vent m’emporte
ça me dépasse mais peu importe
me transporte avec émoi
dès que je passe devant chez toi

ce thème rôde entre mes doigts
cet émeraude empli de joie
si t’aime Maud, envie ou pas
en vain les odes si je ne te vois

car de belle sorte, le vent m’emporte
ça me dépasse mais peu importe
me transporte avec émoi
dès que je passe devant chez toi

toujours je passe, jamais ne te vois
efface, l’effroi
les pleurs, l’envie, reste la joie,
les fleurs, la vie, zestes de toi

car de belle sorte, le vent m’emporte
ça me dépasse mais peu importe
me transporte avec émoi
dès que je passe devant chez toi

tous ces mystères et plus encore
moi volontaire sur ce navire
la nouvelle terre qu’est ton corps
tel de l’éther me chavire

et ça m’amuse à tout les modes
ton âme ma muse, ma belle maud

car de belle sorte, le vent m’emporte
me transporte, avec émoi
de belle sorte, le vent m’emporte
mais peu importe

de belle sorte, le vent m’emporte
ça me dépasse mais peu importe
me transporte, avec émoi
dès que je passe devant chez toi

 

 

L’idéal a des

Elle a des idées
mais n’est pas décidée
elle a dit c’est dit, cédé
l’idéal a des si des mais

elle a des idées,
toujours pas dé, toujours pas décidée
elle a dit c’est dit, cédé
l’idéal a des si, des mais

il y a des lieux où ça déroule
il y a des sources d’où ça découle
où il n’y a pas de si, de mais
là dans la houle se balader

l’idéal a des si des mais
pour l’indécise pour l’indécise
l’idéal a des si des mais
pour l’indécise du mois de mai

elle a des hauts de bas et si
elle en a décidé ainsi
à défaut, à jamais
l’idéal a des si des mais

elle a désiré
et ça a dé, et ça a déchiré
de ci, delà, jamais
l’idéal a des si des mais

il y a des lieux où ça déroule
il y a des sources d’où ça découle
où il n’y a pas de si, de mais
là dans la houle se balader

l’idéal a des si des mais
pour l’indécise pour l’indécise
l’idéal a des si des mais
pour l’indécise du mois de mai

l’idéal a des si des mais
pour l’indécise du mois de mai
l’idéal a des si des mais
pour l’indécise, pour l’indécise
l’idéal a des, si des mais
l’idéal a des, si des mais
l’idéal a des, si des mais
l’idéal a des, si des mais

 

 

Sotte

à toi la si jolie sotte
si lascive et qui flotte
dans un océan imbécile
prenant tout ce qui est facile
et puis d’un coup de tes beaux cils
l’envoyer balader

pourtant autant ce qui régit
pour tout les temps, l’égérie
la muse, la femme, l’amie
la ruse, le drame, l’envie

car la solitude rend aveugle
et puis les habitudes mentent, meuglent
ton attitude tombée du ciel
elle fatigue, emplit de fiel
et on titube sans essentiel

y en a des lisses des belles ou pas
des à hélices et celles des bois
parfois délices, parfois déboires
y en a des lisses ça reste à voir

il y a des lits se sentant prudes
ce qu’on y lit est sur les hommes
qu’on soit lié ou pas en somme
petits délits, c’est un peu rude

car la solitude rend aveugle
et puis les habitudes mentent, meuglent
ton attitude tombée du ciel
elle fatigue, emplit de fiel
et on titube sans essentiel

et vint le drame et la détresse
n’y plus de trame ni de tendresse
maintenant on brame dans l’ivresse
vaine paresse

toute les flammes qui tant se dressent
ce qui se pâme sous les caresses
et puis ses larmes qui n’ont de cesse
de couler dans notre ivresse

car la solitude rend aveugle
et puis, et puis, et puis les habitudes mentent, meuglent

car la solitude rend aveugle
y en a des lisses des belles ou pas
et puis les habitudes mentent, meuglent
parfois délice, parfois déboire
ton attitude tombée du ciel
elle fatigue, emplit de fiel
et on titube sans essentiel

 

 

 

Au Sens Ôté

De belles idées, de jolis mots
celles et ceux vidés de leurs maux
des mots aisés, des idéaux
au sens ôté sont bien plus beaux

il y en a plein, des ribambelles
tel du lin de la ficelle
on les enfile et on les tresse
on en fait îles pour la détresse

la liberté est le premier
de concert est foulée aux pieds
par tout les divas les ténors
de tout les vivas, les à morts

mais qui sait dire
ce qu’est le sens
et sans finir sur de l’immense
bien, sans frémir de la voix
libre sans rire, libre de quoi

de belles idées, de jolis mots
celles, celles, celles, celles et ceux

et le suivant, la solution
le grand remède, l’ablution
aussi souvent exécutions
bel intermède, révolution

économique, industrielle
informatique et sexuelle
celles de printemps
de temps en temps
les temps qui tiquent que l’on attend

de belles idées, de jolis mots
celles et ceux vidés de leurs maux
des mots aisés, des idéaux
au sens ôté sont bien plus beaux

de belles idées, de jolis mots
celles, celles, celles, celles et ceux

il y en a tant d’autres, des pareils
de doux apôtres aux oreilles
où tant se vautrent, se raillent
des patenôtres où l’on s’appareille

la république, démocratie
faut qu’on t’explique reste assis
oui c’est typique mais c’est ainsi
peur que te piquent certains si
égalité, rivalité
c’est bien égal en réalité
est ce la galle fraternité
qui te met à mal, alité

de jolis mots
celles et ceux vidés de leurs maux
des mots aisés, des idéaux
au sens ôté sont bien plus beaux

de belles idées, de jolis mots
celles et ceux vidés de leurs maux
des mots aisés, des idéaux
au sens ôté sont bien plus beaux

de belles idées, de jolis mots
celle et ceux vidés de leurs maux
des mots aisés, des idéaux

 

 

Chemin des Dames

Chemin des dames, val fleuri
demain les âmes les flammes se lient,
les mains les lames, nul ne rit
chemin des dames avale la vie

et ce qui goute de la grisaille
n’est plus de corde mais de mitraille
coute que coute, vaille que vaille
que l’on accorde nos entrailles

chemin des dames
chemin des, chemin des, chemin des,

attendre tant puis se jeter,
avec tant, d’humanité,
comme pour s’éprendre se pardonner
pas là pour prendre mais pour donner

chemin des dames, val fleuri
demain les âmes les flammes se lient,
les mains les lames, nul ne rit
chemin des dames avale la vie

demi cheval dans les branches
qui en ce val se déhanche
acrobate et solitaire
comme sa pâte resté à terre

terre qui est rouge, ciel qui est gris
plus rien ne bouge, oh, de gros cris
ceux qui s’y terrent y sont aigris,
l’espoir d’hier y est proscrit

chemin des dames, val fleuri
demain les âmes les flammes se lient,
les mains les lames, nul ne rit
chemin des dames avale la vie

chemin des dames, val fleuri
demain les âmes les flammes se lient,
les mains les lames, nul ne rit
chemin des dames avale la vie, val fleuri